Introduction -
Partie I -
Partie II -
Partie III -
Partie IV -
Partie V -
Partie VI -
Partie VII -
Partie VIII -
Partie IX -
Partie X
Final Fantasy Fusion
Le pêcheur de Nagaya
Le séjour sur l’île des Phénix était certes une bonne idée mais personne
ne se doutait que cela se passerait si mal. Ils avaient sans doute pu tout
imaginer mais du point à imaginer ce qu’il leur était arrivé, là jamais ! En
effet, il leur arriva la chose la plus inimaginable au monde…
Irvine rentrait du centre-ville de Nagaya (le village où ils
séjournaient) quand il aperçut sur le chemin qui longeait la plage un homme
qui ressemblait très étrangement à Squall. Croyant qu’il s’agissait de
Squall lui-même, Irvine lui tapa sur l’épaule. L’homme se retourna, surpris.
Il le regarda avec mépris et incompréhension. Irvine ne comprit pas. L’homme
soupira bruyamment pour monter son mépris envers le Puant. Celui-ci le
regarda étrangement en attendant qu’il lui dise quelque chose mais voyant
qu’il ne disait rien, Irvine le questionna :
_ Squall ?
_ Oui. Comment savez-vous mon nom ?
_ Arrête de plaisanter Marshmallow, c’est pas drôle !
_ Je ne plaisante pas ! Qui êtes-vous ?
_ Irvine ! Ton meilleur pote pardi !
_ Irvine ?
_ Tu es bien Squall Leonhart ?
_ Oui !
_ Ce n’est pas possible… Tu connais une Yuna ?
_ Oui, c’est ma fiancée.
_ Quoi !? C’est impossible !
_ Je vous le dis !
_ Non vous ne me le dites pas !
_ Mais je vous le dis !
_ Quand !?
_ Là !
_ Vous êtes un menteur ! (il hocha la tête pour renforcer son affirmation)
Irvine s’en alla furieux. L’homme prétendant s’appeler Squall le regarda
partir, stupéfait de cette rencontre étrange.
Quand Irvine rentra, il ne parla à personne de ce qu’il venait de lui
arriver de peur qu’on le prenne pour un fou. Mais au moment de dîner, Angel
mit le sujet sur le tapis :
_ Tu sais Squall, en allant à la bibliothèque j’ai vu un type qui te
ressemblait comme deux gouttes d’eau ! J’ai même cru que c’était toi ! Il
avait la même cicatrice en forme de croix sur le front, la même dégaine, la
même allure… tout !
(Irvine hésita puis se décida aussi à en parler)
_ Moi aussi je l’ai vu le type dont tu parles. Il m’a même dit s’appeler
Squall Leonhart et que sa fiancée s’appelait Yuna… J’ai vraiment trouvé çà
étrange…
(Squall s’en mêla)
_ Où est cet homme ? Je veux aller lui parler. Il faut mettre cette
histoire au clair.
_ Sur le chemin qui borde la plage, qui mène au centre ville. Le nom de ce
chemin est « la promenade des condors » si je me souviens bien.
_ Ok. Je vais voir çà !
Yuna accompagna Squall et ils allèrent tous les deux sur la promenade des
condors, en se tenant la main, sous le soleil couchant.
Il n’y avait personne. L’homme de tout à l’heure avait disparu. Il y
avait juste un vieil homme qui pêchait. Squall s’approcha du vieillard et il
fut frappé de stupéfaction en voyant la ressemblance qu’il y avait entre lui
et ce vieillard :
_ Excusez-moi, vous ne connaîtriez pas un certain Squall Leonhart ?
_ Oui, lui-même.
_ Pardon !?
_ Je suis Squall Leonhart.
(Squall s’assied sur la corniche qui longe le bord de mer)
_ …
_ Il y a un problème jeune homme ?
_ Non… rien …
Yuna s’assied à côté de Squall.
Soudain, le vieillard s’en alla sans rien dire, emportant sa canne à
pêche sous son bras. Squall le regarda partir et le suivit du regard jusqu’à
ce qu’il ne fut plus qu’un minuscule point noir au loin. Il soupira
longuement.
_ Cet homme était étrange. Je ne sais pas mais, il me rappelait
quelqu’un…
_ Peut-être l’un de tes parents…
_ Je ne les ai jamais connus…
_ Désolée…
_ …
Brusquement, on entendit quelqu’un courir maladroitement, sans doute un
enfant. En effet, un petit garçon aux cheveux clairs et châtains cendrés
arriva en courant, essoufflé. Il avait un tee-shirt jaune à rayures et de
beaux yeux bleu grisâtre. L’enfant s’arrêta devant Squall et Yuna et leur
demanda à court de souffle :
_ Vous… n’avez … pas vu Lellone ?
(Squall, choqué de la question de l’enfant, resta figé sur place)
_ … Lellone ?
_ Tu la connais ?
_ Euh… Tu es… Squall, non ?
_ Comment tu sais comment je m’appelle ?
_ …
L’enfant repartit, toujours en courant et disparut lui aussi au loin.
Yuna n’avait rien compris de tout cela :
_ Squall, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Qui est… Lellone ?
_ Je… je ne comprends plus rien…
C’est maintenant une petite fille brune aux yeux sombres vêtue d’une robe
bleu anis qui accourut. Elle s’arrêta elle aussi devant Squall.
_ Tu n’as pas vu un petit garçon brun passer en courant ?
_ Lellone… ?
_ Tu me connais ?
_ Oui… dans une autre vie…
Soudain, la petite fille disparut subrepticement, sous ses yeux. Squall
se retourna vers Yuna, elle aussi avait disparu ! Squall vit tout d’un coup
tout disparaître sous ses yeux, les arbres, la mer, le soleil, le sol… Il se
retrouva dans le noir complet, dans un espace infini. Il criait : «
Yunaaaaaaaa !!!!! Lelloneeeeeee !!!!! Irvineeeeee !!!!! Nooooooooon !!!!! ».
Sa voix faisait des échos interminables. Il tomba à genoux sur une surface
invisible, les mains posées sur cette même surface.
« Quel imbécile je fais… Je suis complètement paumé dans ce monde qui
m’est totalement inconnu… Ils ont tous disparu… Je n’ai plus personne sur
qui compter. C’est la chose qui me terrifiait le plus : me retrouver seul au
monde, dans le noir, n’avoir nulle part où aller… Je suis tout seul… »
« Yuna… »
Un rêve éphémère
« La la la la la la la la la la… »
« … Dagga ? »
« … »
« Tout çà… n’était donc… qu’un… rêve ? »
« Les moments que j’ai vécu ont-ils vraiment existé ? Et Yuna ? Elle
aussi n’est qu’un simple rêve… ? Et si c’était moi qui n’existais pas ? … »
« Peut-être que… je ne suis qu’un simple rêve… »
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