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Final Fantasy Fusion


Retour à la réalité

« Squall ! Squall !!!!!! Je t’en supplies !!!!!! Squaaaaaalllllllllll!!!!!! »

(« Yuna ? »)

« Squall… Ne me quitte pas… »

(« … »)

« Je t’aime Squall… »

(« Moi aussi je t’aime Yuna… »)

« Squall !! »

Squall se réveilla et ouvrit péniblement les yeux. La lumière du soleil l’aveugla. Il était allongé sur le sable chaud de la plage et tous les autres étaient attroupés à ses côtés. Yuna était penchée au-dessus de lui et était en pleurs. Elle le serra très fort contre elle. Surpris de la voir pleurer il lui demanda ce qu’elle avait :

_ Yuna ? Que s’est-il passé ?
_ Tu as failli te noyer ! Tu m’as fait si peur…
_ J’ai entendu ta voix dans mon sommeil.
_ Tu sais j’ai vraiment eu peur de te perdre. Tu avais perdu connaissance quand on t’a sauvé de la noyade…
_ (Alors tout cela n’était qu’un rêve… Je suis bien vivant… elle aussi elle est là, ils sont tous là… alors, ils tiennent à moi… je ne serai plus jamais seul…)
_ Qu’est-ce qu’il y a ?
_ Non, rien…
_ Je t’aime…
_ Moi aussi Yuna.

Ils échangèrent un long et tendre baiser. Ils rentrèrent dans leurs cabanons et Squall raconta son rêve à Yuna.

_ Tu sais, je ne savais même pas si c’était un rêve ou la réalité, je croyais vraiment que tout était fini pour moi. Vous aviez tous disparu et je me retrouvais tout seul dans le noir infini. C’était effrayant… Je n’avais nulle part où aller et j’étais seul dans cet univers sans fin.
_ C’est assez étrange comme rêve… C’est peut-être parce que tu étais entre la vie et la mort…
_ Sans doute… Je ne pense pas que c’était un rêve… du moins pas à partir du moment où tout s’est écroulé sous mes pieds, où tout a disparu… C’était peut-être parce que la mort était proche. J’ai entendu ta voix et c’est sans doute çà qui m’a fait sortir du rêve…
_ C’est possible…
_ J’ai bien failli passer dans l’autre monde mais je t’ai entendu crier mon nom et j’ai eu envie de revenir, envie de te revoir et c’est çà qui m’a fait revenir à la vie. Encore une fois, tu m’as sauvé de la mort… Merci Yuna.
_ Ne me remercie pas…

Squall serra Yuna dans ses bras en disant : « J’ai bien cru que je n’aurais plus l’occasion de te prendre dans mes bras un jour… C’est bon de sentir la chaleur de ton corps contre le mien…».

 

La journée de Djidane

…le soir du « réveil » de Squall

Après leur journée éprouvante et riche en rebondissements (beach volley, plage…), les bonhommes dînèrent sur la plage. Après dîner, Tidus et Selphie allèrent se promener sur la plage, main dans la main devant le magnifique coucher de soleil sur la mer. Djidane, qui n’en n’avait pas encore eu assez, alla se baigner tout habillé. Il déclara que l’eau était très bonne. Dagga l’avertit :

_ Je te préviens, Djidane : tu ne rentreras pas comme çà dans le cabanon. Tu vas tout tremper et tu vas tout salir !
_ Bah alors comment tu veux que je rentre ? Je vais quand même pas rentrer à poil !?
_ (« à poil » ?) …
_ Qu’est-ce qu’il y a ?
_ Traduction pour madame la Princesse…

(elle l’interromput)

_ Mademoiselle !
_ (il fit une révérence) Oh si vous insistez…
_ Je ne jouerais pas le jeu longtemps Djidane !
_ Bon, donc je disais, ma gente demoiselle, traduction pour vous : à poil égal tout nu.

(elle rougit)

_ Je comprends. Non il est hors de question que tu rentres dans le cabanon tout nu, et puis quoi encore !?
_ Je disais çà pour rire ! Je ne l’aurais pas fait ! (« et pourquoi pas ? »)
_ J’en doute…
_Tu me prends pour qui !? Je ne suis pas dévergondé à ce point !
_ … Si tu le dis… Mais je n’en suis pas convaincue !
_ Je te le dis !

(il lui mit une tape sur les fesses)

_ Oh Djidane ! Qu’est-ce que… !? (elle rougit)

Djidane s’enfuit en faisant un clin d’œil à Dagga. Celle-ci était encore rouge de honte. Elle n’appréciait pas trop ces manières et ces plaisanteries un peu déplacées. Djidane s’était assis sur le sable le temps que ses vêtements sèchent mais Dagga au bout d’un moment, vint le chercher et lui dit :

_ Allez, ne reste pas là. Rentre…
_ Enfin !

Djidane se leva et ils rentrèrent dans leur cabanon. Ils s’apprêtèrent à aller se coucher. Djidane commença à enlever sa ceinture, comme si de rien n’était… Dagga, gênée, baissa le regard et lui dit :

_ Tu ne pourrais pas aller faire çà ailleurs ?
_ Bonne question ! Où veux-tu que j’aille !?
_ Bon… Retournes-toi, je vais me déshabiller.
_ (« ho ho ! ») Ok ! Alors tournes-toi aussi !

Chacun des deux était d’un côté du lit, se tournant le dos. Djidane se retourna discrètement alors qu’il commençait seulement à baisser son froc. Il admira alors le « spectacle » de Dagga qui se déshabillait sous ses yeux quand soudain… panne d’électricité ! Ils s’exclamèrent en même temps « oh », d’un ton désespéré.

_ Merde ! Je pourrais pas voir la fin du spectacle !
_ (« merde » ?) … Quel spectacle ?
_ Euh… Non, rien !
_ (« Bon sang, où sont passés mes vêtements ? »)
_ Merde ! J’ai perdu mon froc !
_ (« froc » ?) …
_ Qu’est-ce qu’il y a ?
_ Non, rien…
_ Je voulais dire, « j’ai perdu mon pantalon » !
_ Ah…

Djidane commença à avancer à l’aveuglette, les mains en avant quand tout à coup il saisit quelque chose qu’il croyait être son pantalon et attira cette chose contre lui. Il commença à tâtonner mais sentit une forme qui n’avait en aucun cas la forme d’un pantalon. Il pensa « C’est pas mon pantalon çà… » puis il tâtonna à nouveau pour s’en assurer mais il se prit une claque dans la figure :

_ Dagga !?
_ Est-ce que j’ai l’air d’un pantalon franchement !?
_ Non, je me disais aussi… ce que j’ai touché n’en n’avait pas l’air en tout cas…
_ Non, bien sûr ! Tu n’as pas honte !? Sais-tu ce que c’était !?
_ Non… Oh ! C’était… Désolé…

Djidane repartit à l’aveuglette et retrouva son pantalon (le vrai cette fois !). Il se hâta de l’enfiler : « Dagga, je vais demander aux autres s’ils ont des bougies ! ». Djidane sortit. Dagga retrouva ses vêtements et se rhabilla.

Le cabanon voisin où il y avait encore de la lumière était celui de Squall et Yuna. Djidane frappa à la porte mais comme personne ne répondit, il entra. Il ouvrit la porte et il surprit Squall et Yuna en plein moment d’intimité. Il ressortit aussitôt et ferma la porte. Il s’appuya contre cette dernière et souffla : « C’est vraiment pas mon jour aujourd’hui ! ».

Du coup il rentra dans son cabanon et dit à Dagga que tout le monde dormait. Il ne lui raconta pas ce qu’il avait vu et lui dit qu’il n’avait pas pu avoir de bougies car ils dormaient tous et de ce fait, ils durent rester dans le noir total.

 

 


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